La Fondation GoodPlanet reçoit la Maison des Journalistes (MDJ) et Reporters Sans Frontières (RSF) le dimanche 22 octobre, de 11 heures à 18 heures. Un programme riche pour une journée unique qui mettra à l’honneur les journalistes en exil, les journalistes victimes de pressions.

 

ATELIERS

Dans la peau d’un reporter photo
 

En partenariat avec Graine de photographe, les enfants sont invités à se mettre dans la peau d’un reporter. Après une explication des rudiments de la photographie, les enfants partiront à la « chasse à la photo » dans le Domaine. Animé par la photographe Natalya SAPRUNOVA et le photographe syrien Bassel TAWIL de la Maison des Journalistes.

Interview Radio

Radio Activité propose un atelier pédagogique pour permettre à tous de s’initier à la radio. Le principe est simple : les participants ont à charge de préparer et animer une émission de radio. L’atelier sera animé par Marciano Romaric KENZO CHEMBO, journaliste radio centrafricain de la Maison des Journalistes.

Conférence

Dans quels pays les journalistes sont-ils les plus menacés ? Quelles formes prennent les pressions qu’ils subissent ? Que faire pour préserver leur liberté ? Pierre HASKI, président de Reporters sans frontière (RSF) vous dresse un état de lieux de la liberté de la presse dans le monde. La conférence sera illustrée en direct par Ahmed MESLI, dessinateur de presse algérien de la Maison des Journalistes.

Projections

14h00 : Caricaturistes, fantassins de la démocratie de Stéphanie Valloatto
12 fous formidables, drôles et tragiques, des quatre coins du monde, des caricaturistes qui défendent la démocratie en s’amusant, avec comme seule arme, un crayon, au risque de leurs vies.

16h00 : Erdogan, l’ivresse du pouvoir de Guillaume Perrier et Gilles Cayatte
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, est l’une des personnalités les plus actives et contestée de l’actualité mondiale. Une enquête très documentée qui dresse le portrait intime et politique d’un homme saisi par l’ivresse du pouvoir.

La projection sera suivie d’un échange animé par Alberic DE GOUVILLE, vice-président de La Maison des Journalistes, en présence de deux journalistes turcs accueillis à la Maison des Journalistes.

La Fondation GoodPlanet a ouvert ses portes le 13 mai 2017. Depuis, elle propose à son public une programmation étoffée liée aux problématiques environnementales. Elle souhaite aujourd’hui inscrire à son agenda une réflexion sur la liberté de la presse.

A l’occasion de cette journée de sensibilisation, la MDJ sera accompagnée de journalistes exilés qui partageront leurs histoires. Autant de témoignages qui viendront mettre en lumière le titre de l’événement “Journalistes sous pressions”.

De son côté, Reporters sans frontières (RSF) dressera un état des lieux de la liberté de la presse dans le monde.

Enfin, une attention particulière sera prêtée aux enfants, un public très important de la Fondation GoodPlanet, grâce à la tenue d’ateliers photos et radios.

A travers ces activités ludiques, le jeune public pourra mesurer l’importance d’avoir une presse libre pour la démocratie et la dignité humaine.

[Par Valérie PARLAN, journaliste chez Ouest-France] Après un premier atelier tenu en janvier dernier, l’association Ouest Fraternité est retournée à la MDJ, le 4 avril 2017. Christelle Guibert et Valérie Parlan, journalistes à Ouest-France, ont rencontré une quinzaine de résidents et anciens résidents. Un nouvel échange inscrit dans le partenariat entre Ouest Fraternité et la Maison des journalistes qui a pour but de créer un espace de formation et d’accompagnement professionnel des résidents.

Les journalistes du quotidien Ouest-France, Valérie PARLAN et Fabienne GERAULT, entourées de leurs consoeurs et confrères de la MDJ @Camille PEYSSARD-MIQUEAU

Les intervenantes, après une présentation du fonctionnement du journal et de la pige, ont confirmé que les consœurs et confrères de la rue Cauchy représentent de précieux professionnels pour le service international du quotidien Ouest-France. Mais aussi pour d’autres rubriques susceptibles de parler de leur pays, leur culture, leur histoire.

Cette rencontre a été l’occasion de mieux cerner leurs projets et compétences journalistiques. Identifier leurs sujets de prédilection, leurs enquêtes en cours, leur support médiatique permettra de les contacter rapidement quand des sujets le nécessiteront ou les associer efficacement à nos articles.

L’idée est aussi de partager cette base de « journalistes ressource » avec d’autres rédactions, notamment les médias partenaires de la Maison.

Au-delà de la sphère Ouest-France, l’association aimerait également suggérer des pistes de piges aux journalistes de la MDJ. Nous connaissons le paysage médiatique, les sujets traités par nos confrères, les formats innovants lancés… Nous savons combien il faut batailler pour placer des sujets dans nos rédactions, proposer des synopsis convaincants. Nos ateliers devront donc intégrer cet échange de bons conseils sur comment et où proposer un sujet de pige.

Ce sera le sujet du prochain atelier qui se tiendra fin juin.

Pour plus d’informations sur les activités de Ouest Fraternité, rendez-vous sur le site internet : http://ouest-fraternite.fr/nos-valeurs-nos-competences/

Échanges et conseils professionnels ont rythmé cette deuxième rencontre Ouest Fraternité ©Camille PEYSSARD-MIQUEAU

« À Alep, comme vous attendez le métro, nous attendons la mort», Karam Al-Masri, photo-reporter syrien aux Assises du Journalisme 2017. 

Karam AL-MASRI récompensé du Prix Enquête et Reportage par la journaliste Anne-Claire COUDRAY aux côtés de ses pairs aux Assises du Journalisme 2017 ©Journalisme.com

Jeudi 16 mars 2017, lors de la 10ème édition des Assises du Journalisme 2017, le prix « Enquête et reportage » a été décerné au photographe syrien Karam Al-Masri, actuellement résident de la Maison des journalistes, pour son reportage à Alep sous les bombes pour l’ Agence France Presse (AFP) Couvrir Alep, la peur au ventre et le ventre vide avec la journaliste Rana Moussaoui. 
Cliquez ici pour (re)découvrir leur travail en photos, textes et vidéos. 

Après un raid aérien contre un quartier rebelle d’Alep, le 20 mai 2015 @Karam Al-Masri/AFP

Vendredi 6 novembre 2015 visite-découverte à la MDJ de 60 étudiants accompagnés de leur professeur Stany LARDEUR, de l’Institut universitaire de technologie du Littoral Côte d’Opale, site de Saint-Omer, Département Gestion Administrative et Commerciale des Organisations de Longuenesse.

Rencontre-échange avec les journalistes Gulasal KAMOLOVA (Ouzbékistan) et Mortaza BEHBOUDI (Afghanistan).

Intervention de Darline Cothière

Intervention de Darline Cothière

A l’occasion de la Journée mondiale de la Paix, le lundi 21 septembre 2015, Behzad QAYOMZADA, journaliste afghan ancien résident de la MDJ, a organisé une conférence intitulée « Connaître le commandant Massoud » dans la salle La Scam de la Maison des journalistes. Ci-dessous, la programmation de l’événement, qui a été ouvert par un mot d’accueil de la directrice de la MDJ, Darline Cothière.

Projection du film sur le Commandant Massoud
Intervention de M. Sadegh HAMZEH, journaliste Iranien de la MDJ
Intervention de Mme Ania WINKLER, photographe et réalisatrice
Musique française sur Massoud
Intervention de Dr Massouda QADIRI, Activiste Afghan
Intervention de M Pascal CHARRIER, Professeur d’école
Projection du Film sur le Commandant Massoud réalisé par Reza
Intervention de Mme Shoukria HAIDAR, Activiste afghane
Intervention de Mme Françoise CAUSSE, Journaliste française
Intervention de Mme Hélène SURGERS, Écrivaine
Intervention d’un caricaturiste iranien de la MDJ

Ci-dessous la biographie du Commandant Massoud et la galerie photo de l’evenement (crédits photo : Lisa Viola Rossi / MDJ).

Dessin d'Ali JAMSHIDIFAR

Dessin d’Ali JAMSHIDIFAR

Ahmed Chah Massoud, dit le commandant Massoud, est né en 1953 dans le village de Djangalak, dans la vallée du Pandjchir en Afghanistan, fils d’un officier supérieur de la monarchie afghane. Il appartient à l’ethnie Tadjik. Il a suivi ses études au lycée français Isteqlal de Kaboul, où il a appris le français, avant de faire des études d’ingénieur du génie civil à l’École polytechnique de Kaboul.Convaincu de la nécessité de s’opposer aux ingérences des puissances étrangères à son pays et d’en préserver l’identité, il rejoint la résistance et la clandestinité en 1973, dès le coup d’État fomenté par le prince Mohammed Daoud Khan. Pendant cinq années, il fait le coup de feu en compagnie d’une petite centaine d’hommes, armés de fusils datant du début du siècle.Les communistes prennent officiellement le pouvoir en 1978. En 1984, au plus fort de la guerre contre les troupes soviétiques, Ahmed Chah Massoud crée et prend la tête du « Conseil de surveillance ». Ce conseil va vite devenir le véritable centre politique de tout le nord de l’Afghanistan : au total, son influence s’étend sur 15 des 29 provinces afghanes, avec des attributions très larges comprenant : affaires politiques, administratives et militaires. Massoud est un tacticien et un stratège hors pair, le seul chef de la Résistance à avoir jamais réussi à imposer une trêve avec l’Armée rouge en échange de son retrait. Il négociait alors directement avec Iouri Andropov, un des plus fameux directeurs du KGB et Secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique entre novembre 1982 et février 1984. Son intégrité sera reconnue de la part de ses ennemis. Durant les années 1980, son action résistante héroïque est secrètement financée par l’Opération Cyclone de la CIA.

Indépendant et opposé aux extrémistes religieux ou politiques, il a toujours eu des relations tumultueuses avec les Pakistanais, les Américains, les Saoudiens, tout comme avec les tendances pro-iraniennes ou pro-saoudiennes de son propre parti, le Djamiat-Islami. À la différence des Britanniques et des Français, les Américains ne lui faisaient pas confiance : Particulièrement à cause de sa capacité à négocier (en 1984 avec Andropov directement) et aussi de son incapacité à comprendre et surtout à parler la langue anglaise. Ils ne lui envoyèrent donc que très peu de missiles FIM-92 Stringers, qui auraient été des armes déterminantes pour sa résistance. Malgré tout, la situation géographique de la vallée du Pandjshir, véritable forteresse naturelle, alliée à l’habileté et à la débrouillardise des Combattants sur le Chemin de Dieu [« Mudjahiddhin »] leurs permettant d’utiliser les prises de guerre, permettra à Massoud de fissurer le Mur de Berlin et de résister à l’obscurantisme des Taliban.

Le 2 juillet 2000, il reçoit une délégation de femmes dans la vallée du Pandjshir et signe la Charte des droits fondamentaux de la femme afghane. Le Commandant Massoud a été invité en avril 2001 au Parlement européen de Strasbourg, à l’initiative de Nicole Fontaine, alors Présidente du Parlement. Il y a dénoncé les ingérences étrangères et sollicité une aide financière pour répondre aux nécessités des familles fuyant le régime Taliban et réfugiées dans la vallée du Pandjshir. Il ne verra pas l’arrivée de cette aide promise.

Ce vendredi 24 juillet 2015 la MDJ a accueilli l’Institut Français, avec la présence de Denis PIETTON, son président, accompagné de son équipe guidée par M. David LASSERRE et de cinquante jeunes venus de 35 pays différents. Au programme, visite des lieux et de l’exposition « Alep point zéro » de photojournaliste syrien Muzaffar SALMAN.

Dans le cadre de la découverte de la Maison des journalistes et du projet « Génération Bilingue », les jeunes ont pu rencontrer puis échanger avec Nahed BADAWIA, journaliste réfugiée syrienne et Diane HAKIZIMANA, journaliste réfugiée burundaise.

Ci-dessous la galerie photo de Bassel TOWIL.

 
[easy_image_gallery]