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Le vendredi 23 mars 2018, Hani ALZEITANI, journaliste syrien en exil, a été reçu au lycée général et technologique Jean Macé dans l’académie de Rennes. Dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial, il a partagé son histoire et son parcours de professionnel des médias exilé auprès des élèves de seconde. Cette rencontre s’inscrit également dans la Semaine de la Presse et des Médias dans l’École® 2018.

Originaire de Damas, Hani ALZEITANI était chercheur pour le Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression. Le travail de M. ALZEITANI l’a conduit à participer comme statisticien à une dizaine de rapports dénonçant les violences faites aux journalistes syriens. Il a également participé à la surveillance des médias durant les élections de l’Assemblée du Peuple en 2008, puis des élections présidentielles. Aujourd’hui M. ALZEITANI est résident de la Maison des journalistes et participe activement au programme de sensibilisation à la liberté d’expression et aux valeurs démocratiques de la MDJ, « Renvoyé Spécial ».

Commentaires des élèves

« Ce témoignage fait réfléchir, tout d’abord, car il est bien fait. Monsieur ALZEITANI est avec nous, c’est un échange. De plus, comme il a été journaliste, il a su bien nous expliquer son histoire. »

« Ce témoignage permet d’avoir un point de vue interne sur les faits qui ont lieu en Syrie. J’ai appris beaucoup de choses. »

« Je ne pensais pas que les tortures pouvaient être aussi violentes en Syrie. »

« Je suis frappé par la violence du régime et les choses cachées qui même dans des pays libres d’expression ne sont pas assez sues. »

« On doit pouvoir se faire entendre et pour qu’une démocratie marche, il faut que toute la population échange ses opinions. »

« Je trouve très courageux ce que les journalistes en exil ont accompli dans leurs pays pour la liberté d’expression, et qu’aujourd’hui, ils témoignent. »

« Je pense que ce sont des personnes pleines de courage qui ont un mental d’acier et que malgré les menaces de morts qu’ils ont pu subir, ils restent toujours sur leurs décisions. Pour moi, ce sont de vrais combattants. »

Revue de presse

Ouest France, publié le 16 mars 2018