Albert Camus
Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi, près d’Annaba (anciennement Bône), en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l’Yonne en France, est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il est aussi journaliste militant engagé dans la Résistance française et, proche des courants libertaires, dans les combats moraux de l’après-guerre. Son œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l’absurde de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l’absurde, révolte qui conduit à l’action et donne un sens au monde et à l’existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir ».


Albert Londres

Albert Londres est un journaliste et écrivain français né en 1884 à Vichy et mort en 1932 dans l’Océan Indien. Connu pour son engagement et les valeurs qu’il a véhiculées dans le journalisme, une maxime de lui est devenue emblématique du métier : il s’agirait en effet pour un bon journaliste de « porter la plume dans la plaie », pour ne pas s’encombrer de suivre des « processions » de toutes sortes, la main dans un panier de pétales de roses, mais d’appliquer dans son métier un certain esprit critique. Depuis 1933 le prix Albert Londres récompense les meilleurs journalistes francophones.
Albert Londres développe son écriture lors de grands reportages à l’étranger, pour un journal qui le mettra en avant de la scène française médiatique, Le Petit Journal. Il y est renvoyé sur ordre du président Clémenceau lui-même, lorsqu’il rapporte en 1919 que « les Italiens sont très mécontents des conditions de paix concoctées par Clémenceau, Lloyd George et Wilson ».
Albert Londres est connu pour son art du portrait, et sa capacité à s’intéresser puis à pointer du doigt les dysfonctionnements de la société, en faisant état de ses exclus, de ses zones d’ombres, de ses marges et de ses périphéries pourtant si centrales. En questionnant et en informant, il lutte contre les injustices, les incohérences et les absurdités du pouvoir.

Bernard Lazare
Bernard Lazare, né à Nîmes (Gard) le 15 juin 1865 et mort à Paris le 1er septembre 1903, est un critique littéraire, journaliste politique (il couvre les événements de la mine de Carmaux, il dénonce les crimes contre les Arméniens), anarchiste et polémiste français. Il fut le premier des dreyfusards. L’affaire Dreyfus est un conflit social et politique majeur de la Troisième République survenu à la fin du xixe siècle, autour de l’accusation de trahison faite au capitaine Alfred Dreyfus qui sera finalement innocenté. Elle a bouleversé la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906, la divisant profondément et durablement en deux camps opposés, les « dreyfusards » partisans de l’innocence de Dreyfus, et les « antidreyfusards » partisans de sa culpabilité.

Cabu
Jean Cabut, dit Cabu, est un caricaturiste, dessinateur de presse et auteur de bande dessinée français, né le 13 janvier 1938 à Châlons-en-Champagne (Marne) et mort assassiné le 7 janvier 2015, à Paris, lors de l’attentat contre Charlie Hebdo. Créateur des personnages du Grand Duduche et du Beauf, participant aux équipes de journaux satiriques comme Hara-Kiri, Charlie Hebdo ou Le Canard enchaîné, il collabore en outre à plusieurs émissions de télévisions aussi bien de débat — avec Droit de réponse — que pour enfants — avec Récré A2 — qu’il illustre en direct.

Edwy Plenel
Edwy Plenel est un journaliste politique français, né le 31 août 1952 à Nantes. Il est directeur de la rédaction du quotidien Le Monde de 1996 jusqu’à sa démission en novembre 2004. Critiqué en interne et en désaccord avec les orientations prises par le journal et le groupe dirigés à l’époque par Jean-Marie Colombani et Alain Minc, il est licencié le 31 octobre 2005 après avoir travaillé vingt-cinq ans dans la rédaction du quotidien. Il a depuis cofondé le site Mediapart, journal payant accessible sur Internet, qui a ouvert le 16 mars 2008, et qui a joué un rôle-clé dans la révélation des affaires Woerth-Bettencourt, Cahuzac et Aquilino Morelle.

Émile Zola
Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né à Paris le 2 avril 1840 et mort dans la même ville le 29 septembre 1902. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c’est l’un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision.

Étienne d’Algay de Martignac
Étienne d’Algay de Martignac, né en 1620 à Brive et mort en 1698 à Paris, est un littérateur, journaliste et traducteur français. D’une ancienne famille de magistrats du Limousin, il se rendit tôt à la cour, vécut dans l’entourage du duc Gaston d’Orléans, puis s’adonna à des travaux littéraires. Il fut académicien et traduisit de nombreux auteurs latins.

Florence Aubenas
Florence Aubenas est une journaliste française née en 1961 en France. Elle a effectué la plus grande partie de sa carrière au journal Libération, qu’elle a quitté en 2006 pour rejoindre la rédaction du magazine Le Nouvel Obs, puis en 2012, celle du journal Le Monde. Lors d’un reportage en Irak en 2005, elle a été retenue en otage pendant plusieurs mois. Elle a couvert de nombreux évènements au Rwanda, au Kosovo, en Algérie, en Afghanistan et en Irak, ainsi que plusieurs procès en France. Elle s’est ainsi fait connaître pour la couverture du procès d’Outreau, étant la première à avoir exprimé ses doutes sur la culpabilité des prévenus finalement innocentés. Elle est aussi essayiste, et a reçu plusieurs prix pour son œuvre journalistique et littéraire. Fait notable de sa carrière, elle a été de 2009 à 2012 présidente de l’Observatoire International des prisons.

Joseph Kessel
Joseph Kessel est un aventurier , journaliste, reporter et romancier français né en 1898 en Argentine et mort en 1979 en France. Il fonda dans sa jeunesse un journal hebdomadaire littéraire et politique, Le Gringoire, où l’écrivain français Romain Gary envoya ses premières nouvelles. Kessel appartint à la grande équipe des reporters du journal France-Soir, durant laquelle il fut correspondant de guerre pendant la guerre d’Espagne et la drôle de guerre, et c’est à partir de la défaite de la drôle de guerre qu’il rejoignit la Résistance et s’engagea dans les Forces aériennes françaises libres du général de Gaulle. A la Libération, il reprend son activité de reporter et assiste au procès de Nuremberg ainsi qu’à celui du Maréchal Pétain. Il voyage en Palestine et reçoit le premier visa du tout nouvel Etat d’Israel , le 15 mai 1948.
Entre temps il aura publié – entre autres – son roman le plus connu, Le Lion, et aura aussi écrit sous le titre Témoin parmi les hommes, les heures marquantes de son existence de journaliste.