Quizz Tolérance et Laïcité
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Information
Voici un quizz qui met en évidence des points clés pour mieux comprendre les notions de tolérance et de laïcité. Ce quizz, sous forme de questions-réponses, comporte 10 questions – dont la réponse correcte est développée par la suite plus en détail. La durée du test est de moins de dix minutes.
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Question 1 sur 10
1. Question
L’école est laïque parce qu’elle est libre
Exact
L’école est laïque parce qu’elle est publique. L’école publique laïque a la volonté de fonder une éducation nationale sur des notions du devoir et du droit (loi du 28 mars 1882). L’école publique laïque se définit par le fait qu’en dehors de tout programme obligatoire l’enseignement de tout dogme particulier y est banni.
Elle se définit par son caractère obligatoire et gratuit, par son principe démocratique, d’égalité et de liberté.
Inexact
L’école est laïque parce qu’elle est publique. L’école publique laïque a la volonté de fonder une éducation nationale sur des notions du devoir et du droit (loi du 28 mars 1882). L’école publique laïque se définit par le fait qu’en dehors de tout programme obligatoire l’enseignement de tout dogme particulier y est banni.
Elle se définit par son caractère obligatoire et gratuit, par son principe démocratique, d’égalité et de liberté.
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Question 2 sur 10
2. Question
En France, l’on peut se moquer des religions – autrement dit, le délit de blasphème n’existe pas
Exact
En France, contrairement à l’Allemagne, la Grèce et certains Etats américains par exemple -, le délit de blasphème n’existe pas. La liberté d’expression autorise donc à se moquer des religions. Toutefois elle doit respecter la liberté de conscience, proclamée par l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble par l’ordre public établi par la loi » (source : le journal L’Obs)
Inexact
En France, contrairement à l’Allemagne, la Grèce et certains Etats américains par exemple -, le délit de blasphème n’existe pas. La liberté d’expression autorise donc à se moquer des religions. Toutefois elle doit respecter la liberté de conscience, proclamée par l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble par l’ordre public établi par la loi » (source : le journal L’Obs)
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Question 3 sur 10
3. Question
En France, la pratique religieuse est autorisée dans les écoles publiques.
Exact
Suite aux conclusions de la Commission Stasi, créée par Jacques Chirac en 2003, une loi sur les signes religieux dans les écoles publiques est adoptée en 2004. Elle dispose que « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ». Et ce, toutes religions confondues. Le voile islamique, la kippa et les grandes croix sont interdites. En revanche, les médailles ou médaillons, les étoiles de David et les mains de Fatma sont autorisés. Toujours dans le cadre scolaire, la circulaire Chatel de mars 2012 demande aux mères d’élèves accompagnant les sorties scolaires de ne pas porter de signes religieux ostentatoires. Cependant, le Conseil d’Etat estime que les mères voilées ne sont pas soumises, par principe, à la neutralité religieuse. Les textes prévoient toutefois des restrictions pour le maintien de l’ordre public et le bon fonctionnement du service public.
Inexact
Suite aux conclusions de la Commission Stasi, créée par Jacques Chirac en 2003, une loi sur les signes religieux dans les écoles publiques est adoptée en 2004. Elle dispose que « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ». Et ce, toutes religions confondues. Le voile islamique, la kippa et les grandes croix sont interdites. En revanche, les médailles ou médaillons, les étoiles de David et les mains de Fatma sont autorisés. Toujours dans le cadre scolaire, la circulaire Chatel de mars 2012 demande aux mères d’élèves accompagnant les sorties scolaires de ne pas porter de signes religieux ostentatoires. Cependant, le Conseil d’Etat estime que les mères voilées ne sont pas soumises, par principe, à la neutralité religieuse. Les textes prévoient toutefois des restrictions pour le maintien de l’ordre public et le bon fonctionnement du service public.
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Question 4 sur 10
4. Question
Laïcité est synonyme d’athéisme.
Exact
Selon le dictionnaire Larousse, la laïcité est la conception et organisation de la société fondée sur la séparation de l’Église et de l’État et qui exclut les Églises de l’exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et, en particulier, de l’organisation de l’enseignement. (Le principe de la laïcité de l’État est posé par l’article 1er de la Constitution française de 1958.)
L’athéisme est la doctrine qui nie l’existence de Dieu. (Cette position philosophique ne se confond ni avec l’agnosticisme, qui est le refus de prendre parti dans les débats métaphysiques, ni avec le panthéisme, qui implique que Dieu puisse exister partout dans l’univers et se confondre avec lui.)
Inexact
Selon le dictionnaire Larousse, la laïcité est la conception et organisation de la société fondée sur la séparation de l’Église et de l’État et qui exclut les Églises de l’exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et, en particulier, de l’organisation de l’enseignement. (Le principe de la laïcité de l’État est posé par l’article 1er de la Constitution française de 1958.)
L’athéisme est la doctrine qui nie l’existence de Dieu. (Cette position philosophique ne se confond ni avec l’agnosticisme, qui est le refus de prendre parti dans les débats métaphysiques, ni avec le panthéisme, qui implique que Dieu puisse exister partout dans l’univers et se confondre avec lui.)
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Question 5 sur 10
5. Question
Tolérance est synonyme de liberté de religion.
Exact
Selon le dictionnaire Larousse, la tolérance est l’attitude de quelqu’un qui admet chez les autres des manières de penser et de vivre différentes des siennes propres.
La liberté de religion est la possibilité d’exercer librement des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public.
Inexact
Selon le dictionnaire Larousse, la tolérance est l’attitude de quelqu’un qui admet chez les autres des manières de penser et de vivre différentes des siennes propres.
La liberté de religion est la possibilité d’exercer librement des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public.
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Question 6 sur 10
6. Question
Être tolérant signifie « Cesser de combattre ce qu’on ne peut changer ».
Exact
Il s’agit de la définition de John Locke, célèbre philosophe anglais auteur de La lettre sur la tolérance (1686). La tolérance s’applique à de nombreux domaines : sociale (envers une personne ou un groupe aux valeurs différentes des nôtres), civile, religieuse (accepter des religions différentes des siennes), etc. Tout liberté implique, pour pouvoir s’exercer, un devoir de tolérance et de respect.
C’est une notion importante, soutenu par l’UNESCO dans la Déclaration de principes sur la tolérance du 16 novembre 1995. Elle affirme notamment que la tolérance n’est ni complaisance ni indifférence :
« C’est le respect et l’appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d’expression et de nos manières d’exprimer notre qualité d’êtres humains.
La tolérance est la reconnaissance des droits universels de la personne humaine et des libertés fondamentales d’autrui. Les peuples se caractérisent naturellement par leur diversité; seule la tolérance peut assurer la survie de communautés mixtes dans chaque région du globe. Tout comme l’injustice et la violence caractérisées, la discrimination et la marginalisation sont des formes courantes d’intolérance.
L’éducation à la tolérance doit viser à contrecarrer les influences qui conduisent à la peur et à l’exclusion de l’autre, et doit aider les jeunes à développer leur capacité d’exercer un jugement autonome, de mener une réflexion critique et de raisonner en termes éthiques. La diversité des nombreuses religions, langues, cultures et caractéristiques ethniques qui existent sur notre planète ne doit pas être un prétexte à conflit; elle est au contraire un trésor qui nous enrichit tous. »
Inexact
Il s’agit de la définition de John Locke, célèbre philosophe anglais auteur de La lettre sur la tolérance (1686). La tolérance s’applique à de nombreux domaines : sociale (envers une personne ou un groupe aux valeurs différentes des nôtres), civile, religieuse (accepter des religions différentes des siennes), etc. Tout liberté implique, pour pouvoir s’exercer, un devoir de tolérance et de respect.
C’est une notion importante, soutenu par l’UNESCO dans la Déclaration de principes sur la tolérance du 16 novembre 1995. Elle affirme notamment que la tolérance n’est ni complaisance ni indifférence :
« C’est le respect et l’appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d’expression et de nos manières d’exprimer notre qualité d’êtres humains.
La tolérance est la reconnaissance des droits universels de la personne humaine et des libertés fondamentales d’autrui. Les peuples se caractérisent naturellement par leur diversité; seule la tolérance peut assurer la survie de communautés mixtes dans chaque région du globe. Tout comme l’injustice et la violence caractérisées, la discrimination et la marginalisation sont des formes courantes d’intolérance.
L’éducation à la tolérance doit viser à contrecarrer les influences qui conduisent à la peur et à l’exclusion de l’autre, et doit aider les jeunes à développer leur capacité d’exercer un jugement autonome, de mener une réflexion critique et de raisonner en termes éthiques. La diversité des nombreuses religions, langues, cultures et caractéristiques ethniques qui existent sur notre planète ne doit pas être un prétexte à conflit; elle est au contraire un trésor qui nous enrichit tous. »
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Question 7 sur 10
7. Question
Après la Révolution française, l’Église catholique a été une église d’État jusqu’à 1905.
Exact
Le 9 décembre 1905, à l’initiative du député socialiste Aristide Briand, la loi de séparation de l’Église et de l’État est votée.
On devrait dire « loi de séparation des Églises et de l’État », car les quatre confessions représentées en France sont concernées : catholicisme, luthéranisme, calvinisme et judaïsme. Cette loi de 1905 met donc un terme au régime concordataire, c’est-à-dire au Concordat établi en 1801 sous le Consulat par Napoléon Bonaparte et qui régissait jusque-là les rapports entre les deux institutions.
Sans réduire absolument la religion à la sphère privée, il devient évident que la religion ne doit pas intervenir dans les affaires de l’État, ni l’État dans celles de la religion, ce qui était le but visé par les républicains.
Inexact
Le 9 décembre 1905, à l’initiative du député socialiste Aristide Briand, la loi de séparation de l’Église et de l’État est votée.
On devrait dire « loi de séparation des Églises et de l’État », car les quatre confessions représentées en France sont concernées : catholicisme, luthéranisme, calvinisme et judaïsme. Cette loi de 1905 met donc un terme au régime concordataire, c’est-à-dire au Concordat établi en 1801 sous le Consulat par Napoléon Bonaparte et qui régissait jusque-là les rapports entre les deux institutions.
Sans réduire absolument la religion à la sphère privée, il devient évident que la religion ne doit pas intervenir dans les affaires de l’État, ni l’État dans celles de la religion, ce qui était le but visé par les républicains.
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Question 8 sur 10
8. Question
Le libre exercice du culte peut avoir des conséquences dans la vie sociale. Est-ce que l’Etat peut décider d’adopter des réglementations spécifiques afin de garantir la liberté religieuse ?
Exact
Par exemple, les rites d’abattage des animaux prescrits par l’islam ou le judaïsme ne sont pas conformes à la réglementation en vigueur. Néanmoins, le respect de ces rites étant un élément de la liberté de culte, un encadrement juridique a été mis en place pour concilier liberté de culte et sécurité sanitaire. Le décret du 1er octobre 1997, qui transpose une directive européenne sur la protection des animaux au moment de leur abattage, prévoit une dérogation à l’obligation d’étourdissement avant la mise à mort. Mais l’abattage rituel ne peut être effectué qu’en abattoir par des sacrificateurs agréés par l’Etat. Cette réglementation pose cependant des problèmes d’application, notamment lors de la fête de l’Aïd-el-Kébir, le nombre d’abattoirs étant alors insuffisant.
Inexact
Par exemple, les rites d’abattage des animaux prescrits par l’islam ou le judaïsme ne sont pas conformes à la réglementation en vigueur. Néanmoins, le respect de ces rites étant un élément de la liberté de culte, un encadrement juridique a été mis en place pour concilier liberté de culte et sécurité sanitaire. Le décret du 1er octobre 1997, qui transpose une directive européenne sur la protection des animaux au moment de leur abattage, prévoit une dérogation à l’obligation d’étourdissement avant la mise à mort. Mais l’abattage rituel ne peut être effectué qu’en abattoir par des sacrificateurs agréés par l’Etat. Cette réglementation pose cependant des problèmes d’application, notamment lors de la fête de l’Aïd-el-Kébir, le nombre d’abattoirs étant alors insuffisant.
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Question 9 sur 10
9. Question
En France, la liberté religieuse implique notamment pour l’Etat et les services publics la neutralité face à toutes les religions.
Exact
Ceci implique notamment pour l’Etat et les services publics la neutralité face à toutes les religions et à toutes les croyances et, malgré la suppression du service public du culte, l’Etat se doit de rendre possible l’exercice et la pratique du culte. Les aumôneries, instituées dans certains établissements publics, sont une traduction concrète de l’obligation pour l’Etat de garantir la liberté religieuse. Par ailleurs, l’Etat doit faire face à des prescriptions religieuses qui peuvent remettre en cause le droit commun. Les pouvoirs publics ont adopté des réponses variables selon les prescriptions en choisissant de les encadrer, de les tolérer ou de les proscrire.
Inexact
Ceci implique notamment pour l’Etat et les services publics la neutralité face à toutes les religions et à toutes les croyances et, malgré la suppression du service public du culte, l’Etat se doit de rendre possible l’exercice et la pratique du culte. Les aumôneries, instituées dans certains établissements publics, sont une traduction concrète de l’obligation pour l’Etat de garantir la liberté religieuse. Par ailleurs, l’Etat doit faire face à des prescriptions religieuses qui peuvent remettre en cause le droit commun. Les pouvoirs publics ont adopté des réponses variables selon les prescriptions en choisissant de les encadrer, de les tolérer ou de les proscrire.
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Question 10 sur 10
10. Question
La République assure la liberté religieuse illimitée.
Exact
La loi de 1905 dans son article 1er reconnaît la liberté religieuse : La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public. Elle prolonge ainsi l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui consacre la liberté d’opinion, même religieuse. La Convention européenne des droits de l’homme prévoit également dans son article 9 que la liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui. Sont ainsi garanties la liberté de conscience et la liberté de manifester son appartenance religieuse. La liberté religieuse suppose la liberté pour chacun d’exprimer sa religion, celle de la pratiquer et celle de l’abandonner, dans le respect de l’ordre public.
Inexact
La loi de 1905 dans son article 1er reconnaît la liberté religieuse : La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public. Elle prolonge ainsi l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui consacre la liberté d’opinion, même religieuse. La Convention européenne des droits de l’homme prévoit également dans son article 9 que la liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui. Sont ainsi garanties la liberté de conscience et la liberté de manifester son appartenance religieuse. La liberté religieuse suppose la liberté pour chacun d’exprimer sa religion, celle de la pratiquer et celle de l’abandonner, dans le respect de l’ordre public.