Pour télécharger la version PDF de l’article de Roxanne d’Arco publié par Respect Mag le 3 Mai 2017, cliquez ici A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, Respect mag a rencontré Darline Cothière, directrice de la maison des journalistes depuis 2011, à Paris. Au menu : missions de cette maison unique au monde, le journalisme dans le monde et les failles en France. Bonjour Darline Cothière ! Pourriez-vous nous expliquer un peu ce qu’est la maison des journalistes ? C’est une structure associative qui accueille et accompagne des journalistes exilés politiques, donc des demandeurs d’asile ou réfugiés, qui viennent de différents pays. Ce sont des personnes qui ont été menacées dans la pratique de leur profession dans leur pays, parce qu’elles avaient traitées de sujets sensibles, que leur travail n’avait pas plu au régime en place. Sur la base de leurs publications et de leurs engagements, certains ont fait de la prison, ont été pourchassés, d’autres torturés. Pour eux, l’exil est un dernier recours. La maison des journalistes est comme une piste d’atterrissage pour ces journalistes qui arrivent en France. Ce sont souvent des personnes qui n’avaient pas planifié leur départ de leur pays. Des fois, ils prennent la décision de sortir du pays dans la journée. Par contre, on n’intervient pas dans les pays d’origine mais d’autres organisations le font, comme Reporters sans frontières, Freedom House ou le comité de protection des journalistes. Concrètement quelles sont vos actions ? Nous avons un volet social. Les personnes doivent avoir un toit, de l’aide pour les démarches administratives. Il faut qu’elles continuent aussi, autant qu’elles peuvent, à exercer leur métier. C’est pour ça que nous avons un journal en ligne, qui s’appelle l’Oeil de l’exilé. Vu qu’il y a la barrière de la langue, on travaille avec des traducteurs pour le journal, qui a été reconnu par le ministère de la Culture comme un vrai média en ligne. Les articles passent donc par un comité de rédaction et sont publiés par la maison des journalistes. On a aussi une blogosphère, ceux qui le souhaitent peuvent publier aussi directement sur le blog dans leur langue maternelle. C’est aussi des activités pédagogiques. Nous allons partout dans les salles de classe, dans les lycées en France où nous faisons des ateliers de sensibilisation au respect de liberté de la presse et de l’expression. Ça commence par un témoignage sur le parcours d’exil… Comment fonctionne la presse dans mon pays, pourquoi je suis partie… C’est tout un travail qui manque généralement dans l’éducation aux médias en France. Ce n’est pas seulement comment on fait un journal, écrire un article … Il manque souvent la dimension humaine, surtout dans un contexte où énormément d’informations circulent, notamment les fake news, via les réseaux sociaux. Et c’est d’autant plus important d’avoir ce témoignage. Notamment lorsque leurs jeunes voient des reportages sur le Yémen ou la Syrie. Pourquoi ce travail envers le jeune public ? Depuis les attentats de Charlie Hebdo, mais pas seulement, nous avons décidé de multiplier ce travail mais aussi diversifier les publics, notamment auprès de jeunes placés sous protection judiciaire. Notre public privilégié est vraiment les jeunes. On a une quarantaine de rencontres tous les ans. Ce n’est pas uniquement un témoignage, il y a vraiment l’aspect pédagogique qui est travaillé en amont avec les enseignements. Les enseignants nous expliquent souvent qu’ils sont assez déconcertés lorsqu’ils abordent certains sujets avec les élèves, quand arrivent les questions « Je suis Charlie », les adeptes des théories du complot… On essaie d’apporter un autre « savoir-faire ». Par exemple, on a accueilli des journalistes qui ont été pourchassés par Daech ou deux camps à la fois, par exemple. Les jeunes ont une idée de ce que c’est, mais le fait que la personne puisse en témoigner, c’est justement pour dire que les valeurs fondamentales importent et pas seulement la politique ou autre. On arrive à éveiller nos consciences. Quelle est votre regard sur la question de la liberté de la presse en France, sachant qu’elle est à la 45ème position dans le classement annuel de Reporters sans frontières ? C’est vrai que la France n’est pas dans une position idéale sur la presse. Il faut rester vigilant. Ce n’est pas parce qu’on vit dans un pays démocratique que ces valeurs sont acquises. Quand on demande à des journalistes de révéler leurs sources, c’est une atteinte à la liberté de la presse. Il y a d’autres formes de pression… Mais au moins, il y a des institutions et des recours qui existent, pour éviter cette dPlaque à la maison des journalistes, à Paris, en hommage à la journaliste russe Anna Politkovskaya. Crédit photo : Roxanne D’Arco Plaque à la maison des journalistes, à Paris, en hommage à la journaliste russe Anna Politkovskaya. Crédit photo : Roxanne D’Arco érive. Comment se place la maison des journalistes dans le monde ? On est une structure unique au monde jusqu’ici. Elle représente la situation de la presse dans le monde. Plein de nationalités sont représentées, et ils arrivent en fonction de l’actualité. Avec la crise syrienne, on a eu évidemment beaucoup de Syriens. Nous avons reçu des Afghans, des Soudanais, des Burundais, des Rwandais, des Centre-Africains, des Yéménites… Pour certains pays, les journalistes n’arrivent pas à sortir aussi. Par exemple, nous n’avons quasiment pas eu de Chinois ici, et on connait la situation dans ce pays « démocratique ». C’est révélateur de l’état du monde. Quel est votre sentiment par rapport à la liberté de la presse dans le monde ? J’ai l’impression que ça se dégrade un peu. Il faut voir ce qui se fait dans d’autres grands pays. Quand un président américain, pour ne pas le nommer, accuse constamment les journalistes de mentir, s’en prend à eux… C’est une forme de répression « douce » qui commence à s’installer dans ces pays à tradition démocratique. Même en France, lorsqu’on voit la façon dont des candidats à l’élection présidentielle, comme François Fillon ou Marine Le Pen (l’interview a été faite avant le premier tour, nldr), traitent les journalistes. On peut dire que c’est anecdotique, mais c’est quand même choquant. Les journalistes, partout, peuvent s’enfermer dans une forme d’autocensure. Il faut une vigilance, et la société civile doit aussi la défendre. L’indépendance de la presse est également compliquée, comme on l’a vu avec le journaliste qui a travaillé sur la Crédit Mutuel et la non-diffusion de son sujet sur Canal+. Pour aller plus loin, rendez-vous à la conférence « Journalistes : le quatrième pouvoir en danger ? », le mardi 23 mai 2017, de 19h15 à 20h45, à l’auditorium Crédit Coopératif (Nanterre). Pour plus d’informations, cliquez ici.

Un échange sur les défis et l’évolution de la profession de journaliste au sein de la plus grande agence de presse du monde. Il a eu lieu le mardi 27 juin, quand une délégation de journalistes exilés de la Maison des journalistes a été accueillie au sein de la rédaction de l’Agence France Presse (AFP), dans son siège central de place de la Bourse à Paris.

Des professionnels de l’information actuels ou anciens résidents de la MDJ, venus de huit pays différents (Rwanda, Mauritanie, Turquie, Guinée Conakry, Afghanistan, Yémen, Syrie et Iran) ont été accueillis et accompagnés par Sonia Bakaric, Adjointe au Chef du Desk International et Chargée de la Cellule Afrique ainsi que par Sophie Wronecki, Assistante à la Direction de la Communication.

Au cours de la visite, la délégation de la MDJ a échangé avec Frédéric Dumoulin, chef du service Politique, Philippe Chetwynd, rédacteur en chef central, Rémi Banet, Journaliste réseaux sociaux, Leon Bruneau chef du Desk international, Sébastien Casteran, Adjoint du Chef de Service Infographie, Frédéric Bourgeais, Graphiste Web/Designer interactif. Les professionnels de l’AFP ont pu ainsi présenter leur travail et le fonctionnement de leurs services respectifs.

La visite s’est terminée dans la grande salle de réunions de la rédaction, située au dernier étage du siège, pour un entretien collectif avec Michèle Léridon, Directrice de l’Information et Boris Bachorz, Directeur régional Afrique. Les journalistes de la MDJ ont pu présenter ainsi leurs différents parcours professionnels, les raisons de leur exil et les activités qu’ils mènent actuellement en France, notamment dans le cadre des projets de sensibilisation de la MDJ autour des thématique de la liberté d’expression et de la laïcité.

Un développement du partenariat entre l’AFP et la MDJ a été évoqué.

Ci-dessous la galerie de photos de la visite (crédits : Lisa Viola Rossi / MDJ) :

 

Le 21 juin 2017, un groupe de la Maison des journalistes a eu la chance de visiter les locaux parisiens du premier groupe télévisuel public de France. Accompagnés par Dominique Rotival, ancienne directrice en chef du journal de France 3, et de Daniel Yahdjian, journaliste au sein de France 3, les journalistes de la MDJ ont pu découvrir salles de rédactions, régies et studios d’enregistrement . L’occasion aussi de suivre le parcours d’une information étape par étape. 

Les journalistes de la MDJ découvrent le studio de la chaîne, dernière née du groupe France Télévisions ©Camille PEYSSARD-MIQUEAU

C’est devant l’imposant bâtiment du XVème arrondissement que les journalistes s’étaient donnés rendez-vous pour visiter le siège de France Télévisions. Une chance de découvrir les locaux des différentes chaînes du groupe télévisuel public à savoir France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, France Info et le réseau France Outremer 1ère.

Les journalistes ont pu visiter les salles de rédaction, de montage, de mixage, de régies, la multitude de studios d’enregistrements et suivre en direct l’édition du JT de 12/13 de France 3, présenté par Émilie Tran Nguyen.

La journaliste Émilie TRAN NGUYEN présente l’édition du JT 12/13h de France 3 ©Camille PEYSSARD-MIQUEAU

Une marque de la solidarité confraternelle qui unit France Télévisions aux journalistes exilés, réfugiés à Paris.

Le groupe de la Maison des journalistes, Dominique ROTIVAL et Daniel YADHJIAN dans les studios du journal de 13 heures de France 3 ©Camille PEYSSARD-MIQUEAU

(Article publié le 10 juin 2017 par Fabienne Gérault : cliquez ici pour lire la version originale)

Du 14 au 17 mars, à l’occasion du séjour d’Élyse Ngabire, journaliste burundaise exilée en France, à Rennes, une intervention au lycée Saint-Vincent a été organisée, en marge de son immersion à Ouest-France. Une rencontre organisée dans le cadre du partenariat développé entre la Maison des Journalistes à Paris, notre association et le Journal des lycées.

Jeudi 16 mars, les enseignants du lycée Saint-Vincent attendaient cette matinée avec impatience. Élyse Ngabire est d’abord intervenue auprès de toutes les classes de terminale de l’établissement rennais. Environ 150 élèves étaient réunis dans l’amphithéâtre.

La journaliste leur a raconté son travail comme cheffe du service politique en presse écrite au Burundi. Elle a expliqué comment la situation avait dégénéré avec le président qui voulait rester au pouvoir. Articles à l’appui, elle a montré à ces jeunes ce qu’elle a écrit et ce qui lui a valu des menaces de mort. Elle a raconté comment la situation a empiré au point de l’obliger à partir protégée par des militaires pour fuir le pays. Élyse a raconté son exil, ses enfants qui n’ont pu la rejoindre que onze mois plus tard, sa vie en France aujourd’hui.

Les lycéens et les professeurs sont ressortis impressionnés de cette rencontre.

150 autres élèves attendaient. Les classes de seconde avaient préparé tout un jeu de questions et c’est sous forme d’interview qu’Élyse a, à nouveau, témoigné. Encore beaucoup d’applaudissements, de sourire et de petits mots glissés en sortant par les uns et les autres pour la remercier de son intervention.

Les journalistes en herbe du Journal des lycées l’ont interviewée pour préparer un article dans leur prochain numéro.

(Article publié le 10 juin 2017 par Fabienne Gérault : cliquez ici pour lire la version originale)

Du 14 au 17 mars, Ouest-Fraternité a accueilli Élyse Ngabire, journaliste burundaise exilée en France, à Ouest-France à Rennes. L’objectif  pour notre consœur ? Voir comment s’organise un journal en France, s’immerger de nouveau dans une rédaction et nouer des liens avec des confrères d’Ouest-France. Un séjour organisé dans le cadre du partenariat développé entre la Maison des Journalistes à Paris et notre association.

Élyse Ngabire devant le siège d’Ouest-France à Rennes.

Des occasions pareilles n’arrivent pas tous les jours. Depuis mon arrivée en France, le 20 septembre 2015, je ne me suis jamais sentie aussi journaliste que ce jour où j’ai été accueillie au siège d’Ouest-France. Deux ans presque que je n’avais pas participé à une conférence de rédaction. Et cela me manquait beaucoup. Et le mardi 14 mars, une partie de ma soif a été assouvie.Voici le récit de notre consœur :

Quand j’arrive, je suis très impressionnée par ce grand bâtiment qui  abrite depuis août 1972, le siège de ce grand quotidien de l’ouest de la France. Je suis accompagnée de Karin Cherloneix, journaliste à Saint-Malo, présidente de l’Ouest-Fraternité. Christelle Guibert, journaliste au service Monde, nous invite à la suivre. Nous traversons le grand hall aménagé en compartiments où chaque service a son propre espace.

À notre arrivée, l’équipe s’apprête à commencer sa première réunion matinale. Tour de table sur l’édition du jour pour voir ensemble le travail abattu la veille : l’autocritique est constructive. Après, c’est la présentation des sujets pour l’édition du soir. Chacun connaît son rôle et les articles ont été minutieusement préparés. On ne perd pas de temps.

Avec les journalistes du service Monde et Karine Cherloneix, présidente d’Ouest-Fraternité.

Devant chaque journaliste du service Monde, une pile d’ouvrages. De temps en temps, un journaliste est sérieusement occupé par la lecture. « Un bon journaliste doit être bien informé, doit lire beaucoup. Nous ne pouvons pas prétendre informer les autres lorsque nous-mêmes, nous ne le sommes pas »,conseille toujours Antoine Kaburahe, directeur  des publications au sein du groupe de presse Iwacu pour lequel je travaillais au Burundi et avec lequel je garde des liens professionnels privilégiés.

Des journalistes très informés

En fin de matinée, j’assiste à la réunion des chefs de service. On voit ce que chaque service a prévu pour l’édition du lendemain. Après, je visite le service Culture qui assure l’édition du dimanche. Très impressionnant le travail que les journalistes mènent tout au long de la semaine pour alimenter cette édition dominicale.

Sur le plateau rédactionnel, au siège.

Au service Culture, j’ai trouvé des journalistes très occupés. Occupés mais compatissants et attentifs aux difficultés que rencontrent les journalistes étrangers qui débarquent en France. Certains me passent leurs cartes de visite et me proposent des piges sur des évènements intéressants à Paris. Le soutien, c’est aussi celui de François-Xavier Lefranc, rédacteur en chef, qui se dit prêt à soutenir cette initiative qui vise, entre autres, la réinsertion professionnelle des journalistes de la Maison des Journalistes.Je visite également le service web. Dans ce service, on sait quels sont les articles les plus lus, ce qui permet d’orienter les journalistes vers les sujets porteurs. « Une fois que l’on est conscient que nous n’écrivons pas pour nous-mêmes, il est très important de travailler en tenant compte du nombre de visiteurs chaque jour ainsi que des sujets qui attirent l’attention des lecteurs pour les fidéliser », explique la responsable.

À la locale de Rennes

À la locale de Rennes, également siège départemental, une dizaine de journalistes occupent le premier étage. Mercredi 15 mars, 10 h, Vincent Jarnigon, chef de rédaction, m’accueille et m’invite à participer à la réunion qu’il anime. Aucune gêne, plutôt un très grand plaisir pour moi de découvrir comment ça se passe ailleurs. J’ai pris ma place le plus naturellement et simplement du monde, comme si j’étais dans ma rédaction au Burundi.

Quelques minutes auprès de l’adjoint multimédia, puis je vais m’entretenir avec Stéphane Vernay, directeur départemental d’Ille-et-Vilaine. Journaliste également, il me raconte l’évolution du quotidien, des origines jusqu’à aujourd’hui. À 15 h, je visite le secrétariat de rédaction. Là, le travail est également impressionnant et sérieux. Des papiers tombent de toutes les locales du département et chaque journaliste s’occupe de la relecture et de la mise en page des articles.

J’ai eu le plaisir de corriger quelques articles des collègues : réduire voire changer les titres pour qu’ils soient informatifs et accrocheurs, revoir les formulations parce que les phrases sont alambiquées et font perdre le sens, etc. Cet exercice me manquait aussi. Ça m’a rappelé la rigueur que j’imposais à mes collègues quand j’étais cheffe d’édition.

Visite nocturne aux rotatives

Le soir, la fabrication du journal.

Le soir, j’ai assisté au travail d’impression des journaux. Des machines très modernes, flambant neuves en remplacement des anciens modèles, tournent sans arrêt. Elles ont été lancées et tournent depuis peu avant notre arrivée sur les lieux. Puis, les premiers exemplaires sont déjà prêts. Des camions attendent dehors. Selon le guide, on privilégie l’impression des éditions des régions les plus éloignées pour éviter les problèmes avec les abonnés.”

« Ce qui m’a frappé dans cette rencontre avec Sakher Edris, c’est la sincérité de ce récit car on sent qu’il est authentique et on apprend de vraies choses sur la situation en Syrie ».

 

Le journaliste et activiste syrien Sakher EDRIS à la rencontre des élèves du Lycée Thierry Maulnier de Nice © Patricia BASIN-ÉCALLE

 

Le mardi 2 mai 2017 à l’occasion de la journée mondiale de la presse,  le journaliste et activiste syrien Sakher Edris a rencontré les élèves du Lycée Thierry Maulnier de Nice dans le cadre de l’opération Renvoyé spécial. Le journaliste a échangé pendant toute la matinée avec les élèves enthousiastes. Le journaliste a envisagé des thèmes tels que la liberté de la presse et la démocratie, ainsi que l’histoire de la Syrie afin d’expliquer aux élèves les raisons et les causes des divisions qui ont porté au déclenchement de la guerre.

Les élèves se montrant très curieux, ils ont posé beaucoup des questions et montré beaucoup d’intérêt pour la cause syrienne, en croire leurs retours enthousiastes :

« Cette rencontre m’a beaucoup frappé car Sakher Edris m’a aidé à former mon esprit critique sur la guerre en Syrie ».

« La sincérité de Sakher Edris et de son récit m’a profondément frappé. On sent qu’il est authentique ».

« Je trouve que les journalistes comme Sakher Edris sont beaucoup courageux ».

« Les journalistes nous permettent de nous informer et de développer notre esprit critique ».

« J’ai appris beaucoup sur la situation syrienne et sur les journalistes qui luttent contre le régime ».

« J’aimerais dire aux journalistes exilés qu’ils sont beaucoup courageux et que c’est aussi grâce à eux si les pays peuvent avancer ».

Ecoutez l’interview de Sakher Edris realisée par les élèves en cliquant ci-dessous :

Retrouvez le compte-rendu de la rencontre rédigée par Patricia Basin-Ecalle (au format pdf) en cliquant ici