(Article publié le 10 juin 2017 par Fabienne Gérault : cliquez ici pour lire la version originale)
Du 14 au 17 mars, Ouest-Fraternité a accueilli Élyse Ngabire, journaliste burundaise exilée en France, à Ouest-France à Rennes. L’objectif pour notre consœur ? Voir comment s’organise un journal en France, s’immerger de nouveau dans une rédaction et nouer des liens avec des confrères d’Ouest-France. Un séjour organisé dans le cadre du partenariat développé entre la Maison des Journalistes à Paris et notre association.

Élyse Ngabire devant le siège d’Ouest-France à Rennes.
“Des occasions pareilles n’arrivent pas tous les jours. Depuis mon arrivée en France, le 20 septembre 2015, je ne me suis jamais sentie aussi journaliste que ce jour où j’ai été accueillie au siège d’Ouest-France. Deux ans presque que je n’avais pas participé à une conférence de rédaction. Et cela me manquait beaucoup. Et le mardi 14 mars, une partie de ma soif a été assouvie.Voici le récit de notre consœur :
Quand j’arrive, je suis très impressionnée par ce grand bâtiment qui abrite depuis août 1972, le siège de ce grand quotidien de l’ouest de la France. Je suis accompagnée de Karin Cherloneix, journaliste à Saint-Malo, présidente de l’Ouest-Fraternité. Christelle Guibert, journaliste au service Monde, nous invite à la suivre. Nous traversons le grand hall aménagé en compartiments où chaque service a son propre espace.
À notre arrivée, l’équipe s’apprête à commencer sa première réunion matinale. Tour de table sur l’édition du jour pour voir ensemble le travail abattu la veille : l’autocritique est constructive. Après, c’est la présentation des sujets pour l’édition du soir. Chacun connaît son rôle et les articles ont été minutieusement préparés. On ne perd pas de temps.

Avec les journalistes du service Monde et Karine Cherloneix, présidente d’Ouest-Fraternité.
Devant chaque journaliste du service Monde, une pile d’ouvrages. De temps en temps, un journaliste est sérieusement occupé par la lecture. « Un bon journaliste doit être bien informé, doit lire beaucoup. Nous ne pouvons pas prétendre informer les autres lorsque nous-mêmes, nous ne le sommes pas »,conseille toujours Antoine Kaburahe, directeur des publications au sein du groupe de presse Iwacu pour lequel je travaillais au Burundi et avec lequel je garde des liens professionnels privilégiés.
Des journalistes très informés
En fin de matinée, j’assiste à la réunion des chefs de service. On voit ce que chaque service a prévu pour l’édition du lendemain. Après, je visite le service Culture qui assure l’édition du dimanche. Très impressionnant le travail que les journalistes mènent tout au long de la semaine pour alimenter cette édition dominicale.

Sur le plateau rédactionnel, au siège.
Au service Culture, j’ai trouvé des journalistes très occupés. Occupés mais compatissants et attentifs aux difficultés que rencontrent les journalistes étrangers qui débarquent en France. Certains me passent leurs cartes de visite et me proposent des piges sur des évènements intéressants à Paris. Le soutien, c’est aussi celui de François-Xavier Lefranc, rédacteur en chef, qui se dit prêt à soutenir cette initiative qui vise, entre autres, la réinsertion professionnelle des journalistes de la Maison des Journalistes.Je visite également le service web. Dans ce service, on sait quels sont les articles les plus lus, ce qui permet d’orienter les journalistes vers les sujets porteurs. « Une fois que l’on est conscient que nous n’écrivons pas pour nous-mêmes, il est très important de travailler en tenant compte du nombre de visiteurs chaque jour ainsi que des sujets qui attirent l’attention des lecteurs pour les fidéliser », explique la responsable.
À la locale de Rennes
À la locale de Rennes, également siège départemental, une dizaine de journalistes occupent le premier étage. Mercredi 15 mars, 10 h, Vincent Jarnigon, chef de rédaction, m’accueille et m’invite à participer à la réunion qu’il anime. Aucune gêne, plutôt un très grand plaisir pour moi de découvrir comment ça se passe ailleurs. J’ai pris ma place le plus naturellement et simplement du monde, comme si j’étais dans ma rédaction au Burundi.
Quelques minutes auprès de l’adjoint multimédia, puis je vais m’entretenir avec Stéphane Vernay, directeur départemental d’Ille-et-Vilaine. Journaliste également, il me raconte l’évolution du quotidien, des origines jusqu’à aujourd’hui. À 15 h, je visite le secrétariat de rédaction. Là, le travail est également impressionnant et sérieux. Des papiers tombent de toutes les locales du département et chaque journaliste s’occupe de la relecture et de la mise en page des articles.
J’ai eu le plaisir de corriger quelques articles des collègues : réduire voire changer les titres pour qu’ils soient informatifs et accrocheurs, revoir les formulations parce que les phrases sont alambiquées et font perdre le sens, etc. Cet exercice me manquait aussi. Ça m’a rappelé la rigueur que j’imposais à mes collègues quand j’étais cheffe d’édition.
Visite nocturne aux rotatives

Le soir, la fabrication du journal.
Le soir, j’ai assisté au travail d’impression des journaux. Des machines très modernes, flambant neuves en remplacement des anciens modèles, tournent sans arrêt. Elles ont été lancées et tournent depuis peu avant notre arrivée sur les lieux. Puis, les premiers exemplaires sont déjà prêts. Des camions attendent dehors. Selon le guide, on privilégie l’impression des éditions des régions les plus éloignées pour éviter les problèmes avec les abonnés.”
Ouest Fraternité : Trois journées à Rennes : «Je redécouvre la fierté d’être journaliste »
(Article publié le 10 juin 2017 par Fabienne Gérault : cliquez ici pour lire la version originale)
Du 14 au 17 mars, Ouest-Fraternité a accueilli Élyse Ngabire, journaliste burundaise exilée en France, à Ouest-France à Rennes. L’objectif pour notre consœur ? Voir comment s’organise un journal en France, s’immerger de nouveau dans une rédaction et nouer des liens avec des confrères d’Ouest-France. Un séjour organisé dans le cadre du partenariat développé entre la Maison des Journalistes à Paris et notre association.
Élyse Ngabire devant le siège d’Ouest-France à Rennes.
“Des occasions pareilles n’arrivent pas tous les jours. Depuis mon arrivée en France, le 20 septembre 2015, je ne me suis jamais sentie aussi journaliste que ce jour où j’ai été accueillie au siège d’Ouest-France. Deux ans presque que je n’avais pas participé à une conférence de rédaction. Et cela me manquait beaucoup. Et le mardi 14 mars, une partie de ma soif a été assouvie.Voici le récit de notre consœur :
Quand j’arrive, je suis très impressionnée par ce grand bâtiment qui abrite depuis août 1972, le siège de ce grand quotidien de l’ouest de la France. Je suis accompagnée de Karin Cherloneix, journaliste à Saint-Malo, présidente de l’Ouest-Fraternité. Christelle Guibert, journaliste au service Monde, nous invite à la suivre. Nous traversons le grand hall aménagé en compartiments où chaque service a son propre espace.
À notre arrivée, l’équipe s’apprête à commencer sa première réunion matinale. Tour de table sur l’édition du jour pour voir ensemble le travail abattu la veille : l’autocritique est constructive. Après, c’est la présentation des sujets pour l’édition du soir. Chacun connaît son rôle et les articles ont été minutieusement préparés. On ne perd pas de temps.
Avec les journalistes du service Monde et Karine Cherloneix, présidente d’Ouest-Fraternité.
Devant chaque journaliste du service Monde, une pile d’ouvrages. De temps en temps, un journaliste est sérieusement occupé par la lecture. « Un bon journaliste doit être bien informé, doit lire beaucoup. Nous ne pouvons pas prétendre informer les autres lorsque nous-mêmes, nous ne le sommes pas »,conseille toujours Antoine Kaburahe, directeur des publications au sein du groupe de presse Iwacu pour lequel je travaillais au Burundi et avec lequel je garde des liens professionnels privilégiés.
Des journalistes très informés
En fin de matinée, j’assiste à la réunion des chefs de service. On voit ce que chaque service a prévu pour l’édition du lendemain. Après, je visite le service Culture qui assure l’édition du dimanche. Très impressionnant le travail que les journalistes mènent tout au long de la semaine pour alimenter cette édition dominicale.
Sur le plateau rédactionnel, au siège.
Au service Culture, j’ai trouvé des journalistes très occupés. Occupés mais compatissants et attentifs aux difficultés que rencontrent les journalistes étrangers qui débarquent en France. Certains me passent leurs cartes de visite et me proposent des piges sur des évènements intéressants à Paris. Le soutien, c’est aussi celui de François-Xavier Lefranc, rédacteur en chef, qui se dit prêt à soutenir cette initiative qui vise, entre autres, la réinsertion professionnelle des journalistes de la Maison des Journalistes.Je visite également le service web. Dans ce service, on sait quels sont les articles les plus lus, ce qui permet d’orienter les journalistes vers les sujets porteurs. « Une fois que l’on est conscient que nous n’écrivons pas pour nous-mêmes, il est très important de travailler en tenant compte du nombre de visiteurs chaque jour ainsi que des sujets qui attirent l’attention des lecteurs pour les fidéliser », explique la responsable.
À la locale de Rennes
À la locale de Rennes, également siège départemental, une dizaine de journalistes occupent le premier étage. Mercredi 15 mars, 10 h, Vincent Jarnigon, chef de rédaction, m’accueille et m’invite à participer à la réunion qu’il anime. Aucune gêne, plutôt un très grand plaisir pour moi de découvrir comment ça se passe ailleurs. J’ai pris ma place le plus naturellement et simplement du monde, comme si j’étais dans ma rédaction au Burundi.
Quelques minutes auprès de l’adjoint multimédia, puis je vais m’entretenir avec Stéphane Vernay, directeur départemental d’Ille-et-Vilaine. Journaliste également, il me raconte l’évolution du quotidien, des origines jusqu’à aujourd’hui. À 15 h, je visite le secrétariat de rédaction. Là, le travail est également impressionnant et sérieux. Des papiers tombent de toutes les locales du département et chaque journaliste s’occupe de la relecture et de la mise en page des articles.
J’ai eu le plaisir de corriger quelques articles des collègues : réduire voire changer les titres pour qu’ils soient informatifs et accrocheurs, revoir les formulations parce que les phrases sont alambiquées et font perdre le sens, etc. Cet exercice me manquait aussi. Ça m’a rappelé la rigueur que j’imposais à mes collègues quand j’étais cheffe d’édition.
Visite nocturne aux rotatives
Le soir, la fabrication du journal.
Le soir, j’ai assisté au travail d’impression des journaux. Des machines très modernes, flambant neuves en remplacement des anciens modèles, tournent sans arrêt. Elles ont été lancées et tournent depuis peu avant notre arrivée sur les lieux. Puis, les premiers exemplaires sont déjà prêts. Des camions attendent dehors. Selon le guide, on privilégie l’impression des éditions des régions les plus éloignées pour éviter les problèmes avec les abonnés.”
Renvoyé Spécial : le journaliste syrien Sakher Edris au Lycée Thierry Maulnier de Nice
« Ce qui m’a frappé dans cette rencontre avec Sakher Edris, c’est la sincérité de ce récit car on sent qu’il est authentique et on apprend de vraies choses sur la situation en Syrie ».
Le journaliste et activiste syrien Sakher EDRIS à la rencontre des élèves du Lycée Thierry Maulnier de Nice © Patricia BASIN-ÉCALLE
Le mardi 2 mai 2017 à l’occasion de la journée mondiale de la presse, le journaliste et activiste syrien Sakher Edris a rencontré les élèves du Lycée Thierry Maulnier de Nice dans le cadre de l’opération Renvoyé spécial. Le journaliste a échangé pendant toute la matinée avec les élèves enthousiastes. Le journaliste a envisagé des thèmes tels que la liberté de la presse et la démocratie, ainsi que l’histoire de la Syrie afin d’expliquer aux élèves les raisons et les causes des divisions qui ont porté au déclenchement de la guerre.
Les élèves se montrant très curieux, ils ont posé beaucoup des questions et montré beaucoup d’intérêt pour la cause syrienne, en croire leurs retours enthousiastes :
« Cette rencontre m’a beaucoup frappé car Sakher Edris m’a aidé à former mon esprit critique sur la guerre en Syrie ».
« La sincérité de Sakher Edris et de son récit m’a profondément frappé. On sent qu’il est authentique ».
« Je trouve que les journalistes comme Sakher Edris sont beaucoup courageux ».
« Les journalistes nous permettent de nous informer et de développer notre esprit critique ».
« J’ai appris beaucoup sur la situation syrienne et sur les journalistes qui luttent contre le régime ».
« J’aimerais dire aux journalistes exilés qu’ils sont beaucoup courageux et que c’est aussi grâce à eux si les pays peuvent avancer ».
Ecoutez l’interview de Sakher Edris realisée par les élèves en cliquant ci-dessous :
Retrouvez le compte-rendu de la rencontre rédigée par Patricia Basin-Ecalle (au format pdf) en cliquant ici
Renvoyé spécial IDF : Zara Mourtazalieva au Lycée Louis Lumière de Chelles
Mercredi 17 mai 2017, l’écrivaine tchétchène Zara Mourtazalieva a rencontré les élèves de la classe UPE2A du Lycée Louis Lumière de Chelles (Académie de Créteil) dans le cadre de l’opération Renvoyé spécial IDF.
La journaliste tchétchène Zara MOURTAZALIEVA (à gauche) a raconté ses huit ans d’incarcération en Russie aux élèves étrangers de la classe UPE2A pour les sensibiliser à la liberté d’expression et de la presse © Hendrik DELAIRE/Le Parisien
L’écrivaine tchétchène Zara Mourtazalieva a échangé pendant toute la matinée avec les élèves du Lycée Louis Lumière de Chelles. Cette rencontre a été l’occasion pour les étudiants de rencontrer une témoin directe de l’état de la liberté de la presse en Russie et notamment des dures conditions de vie dans les prisons russes. En effet, l’écrivaine tchétchène a été emprisonnée en 2004 durant huit ans et demi, accusée de terrorisme.
Le lendemain des attentats du 4 mars 2004 à Moscou, elle tombe dans un piège. En pleine recherche des responsables de l’attentat, les forces de l’ordre russes placent 196 grammes de TNT dans son sac à dos. Conduite au commissariat, Zara Mourtazialeva sera emprisonnée. Elle avait vingt ans. Libérée en 2012, elle publie un livre sur son expérience dans les prisons russes («Huit ans et demi» de Zara Mourtazalieva, traduit par Galia Ackerman, éd. Books).
La rencontre a beaucoup marqué les esprits des élèves à en croire leur retours enthousiastes:
« La rencontre m’a fait découvrir quelque chose sur la politique russe et la propagande. L’histoire de cette femme m’a beaucoup touché, elle doit être très forte ».
« Son histoire m’a beaucoup touché, surtout comment cela s’est passé pour elle en prison et après, à sa sortie, quand elle ne pouvait même pas ouvrir un compte en banque, ou travailler. Elle ne pouvait pas vivre tranquillement en Russie ».
« C’est difficile d’être journaliste et de dire la vérité dans certains pays ».
« C’est triste car elle a été emprisonnée pendant huit ans pour quelque chose qu’elle n’a pas fait, mais la fin est heureuse car en France, elle peut enfin faire son métier ».
« Je pense qu’être journaliste peut-être très dangereux. Il y a tellement de choses que les dirigeants ne veulent pas que la population sache !».
« Je croyais que c’était facile d’être journaliste. Mais là j’ai compris que c’est difficile de dire la vérité dans certains pays, comme la Russie ».
« Je me demande comment la Russie pourra s’en sortir ? ».
Vous pouvez retrouver l’article paru dans Le Parisien concernant cette rencontre en cliquant sur l’image ci-dessous:
Vous pouvez retrouver le reportage réalisé par Canal Coquelicot 77 concernant cette rencontre ci-dessous:
RENVOYÉ SPÉCIAL – CALENDRIER ET REVUE DE PRESSE 2016-2017
Les rencontres de l’opération 2016-2017 (ci-dessous le calendrier et la revue de presse mis à jour au fur et à mesure):
DÉCEMBRE
Mardi 6 décembre (10h – 12h), Lycée GT Eugène Jamot d’Aubusson (Limoges)
Jeudi 8 décembre (10h – 12h), CFSA de l’AFTEC d’Orléans (Orléans-Tours)
Mardi 13 décembre (9h – 11h), Lycée Henri Nominé de Sarreguemines (Nancy-Metz)
Jeudi 15 décembre (15h – 17h), BTP CFA AUDE de Lézignan-Corbières (Montpellier)
Vendredi 16 décembre (10h – 12h), Lycée Jules Fil de Carcassonne (Montpellier)
JANVIER
(annulée) Mardi 20 janvier (9h – 12h), Lycée Ismaël Dauphin de Cavaillon (Aix-Marseille)
Jeudi 26 janvier (13h30 – 15h30), LP-lycée des métiers Emile Baudot de Wassy (Académie de Reims)
FÉVRIER
(RS IDF*) Lundi 20 février (14h30-16h30), Lycée Polyvalent Jean Rostand de Mantes-La-Jolie (Versailles)
MARS
Mercredi 1er mars (10h30-12h30), Lycée Professionnel Jules Michelet de Fontenay-sous-Bois (Créteil)
Jeudi 9 mars (15h-17h),Lycée Professionnel Arthur Rimbaud de La Courneuve (Créteil)
Mardi 10 mars (14h-15h30), Lycée Jean-Jacques Audubon de Couëron (Nantes) et (à partir de 18h30), Médiathèque Victor Jara de Couëron**
Samedi 11 mars (15h-17h), Bibliothèque Gutenberg de Paris XVe **
Mercredi 15 et jeudi 16 mars (11h – 12h30), Assises internationales du journalisme et de l’Information (Tours)**
Jeudi 16 mars (10h-12h), Lycée Saint-Vincent de Rennes (Rennes)
Jeudi 16 mars (10h-12h), Lycée La Prat’s de Cluny (Dijon)
Vendredi 17 mars (13h-15h), Lycée Saint-Marc de Nivolas-Vermelle (Grenoble)
*Semaine de la presse et des médias dans l’école® du 20 au 25 mars
Lundi 20 mars (14h-16h), Lycée Professionnel Louise Michel de Gisors (Rouen)
Mardi 21 mars (9h-11h), Collège la Prairie de Toulouse (Toulouse)**
Mercredi 22 mars (14h-16h), Lycée Professionnel d’Avrillé (Nantes)
(RS IDF*) Mercredi 22 mars (10h-12h), Lycée Champlain de Chennevières-sur-Marne (Créteil)
Jeudi 23 mars (16h30-18h), Lycée Pascal de Paris 16e (Paris)
(RS IDF*) Jeudi 23 mars (10h30-12h30), Lycée professionnel Le Corbusier de Cormeilles-en-Parisis (Versailles)
Jeudi 23 mars (11h-12h30), Renvoyé Spécial au Lycée Jean-Pierre Vernant de Toulouse (Toulouse)
Vendredi 24 mars (11h-12h30), Renvoyé Spécial au LPO Le Garros d’Auch (Toulouse)
(RS IDF*) Vendredi 24 mars (9h-11h), Lycée Baudelaire d’Evry (Versailles)
Vendredi 24 mars (9h30-11h30), Lycée La Fayette de Brioude (Clermont-Ferrand)
AVRIL
Lundi 3 avril (10h30-12h30), Lycée Saint Jacques de Compostelle de Dax (Bordeaux)
Mercredi 5 avril (14h-16h), Lycée Max Linder de Libourne (Bordeaux)
Jeudi 6 avril (14h30-16h), Lycée Juliot-Curie de Romilly-sur-Seine (Reims)
Jeudi 27 avril (8h-10h), Lycée E. Schuré de Barr (Strasbourg)
MAI
Mardi 2 mai (14h-16h), Lycée Thierry Maulnier de Nice (Nice)Dives (Caen) **
Mercredi 3 mai, Maison du jeune citoyen de Schiltigheim (Strasbourg)**
Mercredi 3 mai (11h-13h), Lycée Fénelon de Lille (Lille)**
Mercredi 3 mai (14h-16h), Assemblée nationale (Paris)**
(annulée), Jeudi 4 mai, LDM La Calade de Marseille (Aix-Marseille)
Jeudi 4 mai, Séminaire « Globules – Liberté d’expression, de la presse et de médias citoyens : internet aujourd’hui » à Honfleur (Calvados)**
(RS IDF*) Mardi 16 mai (14h-16h), Lycée Pierres Vives de Carrières-sur-Seine (Versailles)
Mercredi 17 mai (13h30-15h30), EPLEFPA Saint-Lô Thère de Lison (Caen)
(RS IDF*) Mercredi 17 mai (11h30-13h30), Lycée Louis Lumière de Chelles (Créteil)
(RS IDF*) Jeudi 18 mai (11h-13h), Lycée Anatole France de Colombes (Créteil)
Jeudi 18 mai (13h-15h), Lycée Marcel Sembat de Vénissieux (Lyon)
Vendredi 19 mai (13h30-15h30), Lycée Recamier de Lyon (Lyon)
Jeudi 18 mai (10h-12h), Lycée Claude Nicolas Ledoux de Besançon (Besançon)
(RS IDF*) Mardi 23 mai (9h30-11h30), Lycée Romain Rolland de Goussainville (Versailles)
Mardi 23 mai, Lycée Agricole Le Robillard de Saint-Pierre-sur-
Mardi 23 mai (19h15-20h45), Up conference dans l’auditorium du Crédit Coopératif (Nanterre)**
(RS IDF*) Mercredi 24 mai (10h-12h), Lycée Aristide Briand du Blanc-Mesnil (Créteil)
Lundi 29 mai (14h-16h), Lycée Professionnel Louis Loucheur de Roubaix (Lille)
Mardi 30 mai (10h-12h), LPO Sadi Carnot Jean Bertin de Saumur (Nantes)
JUIN
(RS IDF*) Mardi 1er juin (10h30-12h30), Lycée Simone Weil de Conflans-Saint-Honorine (Versailles)
Vendredi 2 juin (8h30-10h30), Lycée Jeanne Hachette de Beauvais (Amiens)
Jeudi 8 juin (13h30-15h30), Lycée Paul Sérusier de Carhaix (Rennes)
(annulée) Lycée Saint-Exupéry de La Rochelle (Poitiers)
(**) les rencontres notées avec ** sont organisées dans le cadre de partenariats spécifiques
Renvoyé spécial IDF: Moneim Rahma au Lycée Simone Weil à Conflans-Sainte-Honorine
Jeudi 1 juin 2017, le poète et journaliste soudanais Moneim Rahma a rencontré les élèves du Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine (Académie de Versailles) dans le cadre du projet Renvoyé spécial IDF de la Maison des journalistes.
Moneim RAHMA au Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine © Cécile DESSEVRE
Durant tout l’après-midi le poète et journaliste soudanais Moneim Rahma a pu échanger avec les élèves du Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine. Après leur avoir parlé de la situation sociale, économique et politique au Soudan, Moneim Rahma a été questionné par les élèves sur des thématiques concernant la liberté de la presse au Soudan et dans le continent africain, la lutte pour le respect des droits humains, mais également sur sa vie aujourd’hui en France.
Cette rencontre a été l’occasion pour beaucoup de découvrir une région du monde qui n’est pas souvent à la une de la presse internationale. Le Soudan se place aujourd’hui au 174ème rang sur 180 dans le classement de la liberté de la presse de 2017 de Reporters sans Frontières.
Moneim RAHMA au Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine © Cecile DESSEVRE
Cette journée a profondément marqué les étudiants et a permis d’enrichir leur réflexion, à en croire leurs retours enthousiastes :
« La chose qui plus m’a frappé dans la rencontre avec Moneim Rahma est l’espoir qu’il garde dans son cœur malgré les choses qu’il a du passer ».
« Cette rencontre m’a beaucoup appris sur la situation des journalistes au Soudan ».
« Avant de rencontrer M. Rahma, je n’avais jamais entendu parler des horreurs qui se passent au Soudan ».
« M. Rahma m’a permis de me réjouir de la liberté dont nous disposons en France et en Europe ».
« Le journaliste a un rôle primordial dans notre société car il permet d’informer les citoyens des actions du pouvoir ».
Cliquez ici pour lire l’article rédigé par les élèves du Lycée Simone Weil.
Cliquez ici pour l’article rédigé par la médiatrice culturelle d’Île-de-France Géraldine Aurousseau.
Renvoyé Spécial: le journaliste afghan Mortaza Behboudi au Lycée Jeanne-Hachette de Beauvais
« Cette rencontre a été très importante pour moi. Elle m’a permit de connaitre la réalité de l’Afghanistan d’un témoin direct des conflits qui le traversent ».
Mortaza Behboudi avec les élèves du Lycée Jeanne-Hachette de Bouvais © Mortaza Behboudi
Le 2 juin 2017 les élèves de Seconde du Lycée Jeanne-Hachette de Beauvais (Académie d’Amiens) ont rencontré le journaliste afghan Mortaza Behboudi dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial. Pendant toute la matinée, les élèves ont échangé avec le jeune journaliste âgé de 23 ans. Ce moment a été l’occasion pour les élèves de discuter sur des thèmes tels que la liberté de la presse, la guerre en Afghanistan et la démocratie. La discussion s’est poursuivie sur la notion de journalisme engagé et sur les expériences journalistiques de Mortaza Behmoudi.
Une rencontre enrichissante comme en témoignent les retours des élèves ci-dessous:
« Malgré son jeune âge, Mortaza a un parcours incroyable, il a su surmonté toute difficulté ».
« Le pluralisme des idées est indispensable pour que les peuples soient libres ».
« Après cette rencontre, j’ai compris que le rôle des journalistes est d’enquêter et de transmettre des vrais informations aux citoyens ».
« Mortaza m’a frappé pour son intérêt pour les langues et pour sa vision du monde. Les difficultés qu’il a rencontré l’ont aidé à grandir ».
« Le démocratie est basées sur la liberté, que ce soit la liberté d’expression au la liberté de la presse. Garantir ces droits est fondamentale pour un Etat qui se dit civile ».
Lisez l’article du Courrier Picard en cliquant ici