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[PORTRAIT] Comme beaucoup de ses confrères, Mahamat n’a pas eu d’autre choix que de mettre ses compétences de journaliste au service du régime dictatorial tchadien. Mais une fois sa rédaction quittée, le jeune homme enquête sur les massacres perpétrés dans son pays.

[PORTRAIT] Comme beaucoup de ses confrères, Mahamat n’a pas eu d’autre choix que de mettre ses compétences de journaliste au service du régime dictatorial tchadien. Mais une fois sa rédaction quittée, le jeune homme enquête sur les massacres perpétrés dans son pays.

[PORTRAIT] Comme beaucoup de ses confrères, Mahamat n’a pas eu d’autre choix que de mettre ses compétences de journaliste au service du régime dictatorial tchadien. Mais une fois sa rédaction quittée, le jeune homme enquête sur les massacres perpétrés dans son pays.

« Ce qui m’a frappé dans cette rencontre avec Sakher Edris, c’est la sincérité de ce récit car on sent qu’il est authentique et on apprend de vraies choses sur la situation en Syrie ».

 

Le journaliste et activiste syrien Sakher EDRIS à la rencontre des élèves du Lycée Thierry Maulnier de Nice © Patricia BASIN-ÉCALLE

 

Le mardi 2 mai 2017 à l’occasion de la journée mondiale de la presse,  le journaliste et activiste syrien Sakher Edris a rencontré les élèves du Lycée Thierry Maulnier de Nice dans le cadre de l’opération Renvoyé spécial. Le journaliste a échangé pendant toute la matinée avec les élèves enthousiastes. Le journaliste a envisagé des thèmes tels que la liberté de la presse et la démocratie, ainsi que l’histoire de la Syrie afin d’expliquer aux élèves les raisons et les causes des divisions qui ont porté au déclenchement de la guerre.

Les élèves se montrant très curieux, ils ont posé beaucoup des questions et montré beaucoup d’intérêt pour la cause syrienne, en croire leurs retours enthousiastes :

« Cette rencontre m’a beaucoup frappé car Sakher Edris m’a aidé à former mon esprit critique sur la guerre en Syrie ».

« La sincérité de Sakher Edris et de son récit m’a profondément frappé. On sent qu’il est authentique ».

« Je trouve que les journalistes comme Sakher Edris sont beaucoup courageux ».

« Les journalistes nous permettent de nous informer et de développer notre esprit critique ».

« J’ai appris beaucoup sur la situation syrienne et sur les journalistes qui luttent contre le régime ».

« J’aimerais dire aux journalistes exilés qu’ils sont beaucoup courageux et que c’est aussi grâce à eux si les pays peuvent avancer ».

Ecoutez l’interview de Sakher Edris realisée par les élèves en cliquant ci-dessous :

Retrouvez le compte-rendu de la rencontre rédigée par Patricia Basin-Ecalle (au format pdf) en cliquant ici

 

Le mardi 30 mai 2017, la classe de Première ESB du Lycée Marguerite de Navarre d’Alençon (Académie de Caen), accompagnée par leur professeure documentaliste Céline Thiery, a visité la Maison des journalistes (MDJ) dans le cadre d’un partenariat privilégié. 

La classe de Première ESB du Lycée Marguerite de Navarre d'Alençon à la Maison des journalistes © Stefano LORUSSO

La classe de Première ESB du Lycée Marguerite de Navarre d’Alençon à la Maison des journalistes © Stefano LORUSSO

Pendant tout l’après-midi, les élèves ont pu échanger avec Hicham Mansouri – journaliste d’investigation marocain et résident de la Maison des journalistes –  et le photojournaliste de guerre syrien Zakaria Abdelkafi – ancien résident de la MDJ, aujourd’hui photographe pour l’AFP.

La classe de Première ESB du Lycée Marguerite de Navarre de Alençon avec les journalistes Hicham Mansouri et Zakaria Abdelkafi © Stefano LORUSSO

La classe de Première ESB du Lycée Marguerite de Navarre de Alençon avec les journalistes Hicham Mansouri et Zakaria Abdelkafi © Stefano LORUSSO

Les journalistes ont présenté aux élèves leur parcours personnel et professionnel. Hicham Mansouri a expliqué aux élèves les  règles fondamentales du journalisme, ses différents genres et ses problématiques de financement, tout en livrant des exemples d’enquêtes dont il était l’auteur au Maroc. Investigations qui lui ont d’ailleurs valu une peine d’emprisonnement de 10 mois et un procès, toujours en cours, pour « atteinte à la sécurité de l’État » aux côtés de journalistes et de militants des droits de l’homme .

Le photojournaliste Zakaria Abdelkafi a  lui parlé de son expérience de photographe de guerre engagé dans la documentation du conflit syrien. Originaire d’Alep, Zakaria Abdelkafi a couvert près de cinq années de conflit, des manifestations de la Révolution syrienne aux bombardements d’Alep. Arrivé en France, il a continué sa pratique de la photographie en se passionnant pour la couverture médiatique des manifestations à Paris. Il a ainsi pu expliquer la genèse de son désormais célèbre cliché pris lors des incidents opposants les forces de l’ordre à certains fauteurs de trouble lors du cortège parisien du 1er Mai. La photo représente un policier en flammes, touché par un cocktail molotov .

Les questions et les retours enthousiastes des élèves ont confirmé leur intérêt pour les médias et notamment pour les travaux journalistiques d’enquête et de guerre.

La classe de Première ESB du Lycée Marguerite de Navarre d'Alençon avec les journalistes Hicham MANSOURI et Zakaria ABDELKAFI © Stefano LORUSSO

La classe de Première ESB du Lycée Marguerite de Navarre d’Alençon avec les journalistes Hicham MANSOURI et Zakaria ABDELKAFI © Stefano LORUSSO

Découvrez cette rencontre racontée par l’Orne Hebdo, le 2 juin 2017 (au format pdf) en cliquant ici.

 

 

 

 

 

« Je pense que l’accueil de la Maison des journalistes donne aux journalistes  exilés une grande aide, car il faut que tout le monde ait le droit de s’exprimer ». Rencontre Renvoyé spécial avec le journaliste Shiyar Khaleal au Lycée Max Linder  de Libourne (Académie de Bordeaux), le mercredi 5 avril 2017.  

 

Renvoyé Spécial Shiyar KHALEAL au Lycée Max Linder à Libourne © Shiyar KHALEAL

Renvoyé Spécial Shiyar KHALEAL au Lycée Max Linder à Libourne © Shiyar KHALEAL

 

Les élèves de Première et  leurs professeurs référents, Laurent Despin et Céline Sellier, ont pu échanger avec le journaliste kurde-syrien sur la guerre en Syrie et sur son expérience d’exil. Ce moment a été l’occasion pour beaucoup d’entre eux de découvrir le contexte historique et les évolutions du conflit syrien de vive voix par Shiyar Khaleal. Le journaliste expliquant les raisons de son engagement humain et professionnel dans son pays, il a pu également discuter avec les élèves des concepts de liberté d’opinion et de la presse, sur la définition des principes de la démocratie, de l’opposition et de la désobéissance civile.

 

Renvoyé spécial : Shiyar KHALEAL au Lycée Max Linder à Libourne © Shiyar KHALEAL

Renvoyé spécial : Shiyar KHALEAL au Lycée Max Linder à Libourne © Shiyar KHALEAL

 

Les élèves se sont montrés très intéressés au contexte syrien et ont posé beaucoup de question à Shiyar Khaleal.

« Lorsque Shiyar Khaleal nous a parlé de son arrestation, de ce que qu’il a vécu, de la torture qu’il a subi, tout ça m’a profondément frappé ».

« La Maison des journalistes apporte une grande aide aux journaliste en exil, c’est un modèle pour la liberté d’information ».

« Les journalistes ont un rôle très important dans notre société, ils ont la tâche de nous raconter ce qui se passe autour de nous ».

« On a appris beaucoup de choses sur la Syrie avec un point de vue différent de celui des médias traditionnels ».

« Je voudrais dire à Shiyar et à tous les journalistes exilés qu’ils sont des personnes admirables qui se battent pour leur liberté et pour la liberté de leur concitoyens ».

« La liberté de la presse n’est pas seulement une liberté mais également un droit. Grâce à elle nous pouvons nous construire notre propre avis sur les sujets d’actualité et sur des sujet politiques et sociétaux».

Renvoyé spécial : Shiyar KHALEAL au Lycée Max Linder à Libourne © Shiyar KHALEAL

Renvoyé spécial : Shiyar KHALEAL au Lycée Max Linder à Libourne © Shiyar KHALEAL