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La MDJ n’est jamais en vacances !
Evénements, interviews pour soutenir la liberté d’informer et la liberté d’expression, articles de journalistes en exil et portraits… Cet été ouvrez l’Oeil !

 

Evolution du journalisme : Philippe Rochot

 

« Mon expérience journalistique la plus forte c’est l’Afghanistan à pied en passant par le Pakistan »

 

A travers le regard de journalistes expérimentés, découvrez leurs attraits pour ce métier, leurs visions du présent, leurs meilleurs et pires souvenirs… Merci à l’ambassadeur de la MDJ, Philippe Rochot d’avoir accepter de répondre à nos questions.

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Portrait de journaliste de la MDJ

 

« Quand ils ont découvert que l’information venait de moi, j’ai été critiquée, insultée, malmenée et finalement suspendue de mon travail. »
Malgré les expériences amères qui ont marqué son existence en République Démocratique du Congo, Jahia n’a pas perdu son sourire et l’amour pour sa profession qui, explique-t-elle, consiste à rapporter les faits, dire la vérité. Aujourd’hui, elle vit à la Maison des journalistes et attend que l’OFPRA lui accorde le droit d’asile.
 

Evénements : les clés de l’actu

 

« Se protéger contre internet et les fausses informations »
Mise en place par la journaliste Patricia Loison, ambassadrice de la MDJ, les Clés de l’Actu permettent aux jeunes collégiens de découvrir l’information en toute pédagogie. Laurence Delleur et Denis Perrin ont accompagné cet événement.
 

Tribune Libre

 

La coupe de cette « équipe belle et unique »

Dans la masse littéraire dédiée au parcours victorieux de l’équipe de France, que n’avons-nous pas lu ? Dans le flot des paroles dites, à cet effet, à travers la télévision et la radio, que n’avons-nous pas entendu ?

Nous avons lu et entendu l’éloge faite, sur une liste non exhaustive, aux qualités et vertus exprimées par l’ensemble de cette jeune équipe conquérante. Une «équipe belle et unie», selon le président de la République, Emmanuel Macron.

 

Les conditions en camp de réfugié

 

Interview live du chanteur congolais Mapipo

 

Mapipo est un célèbre chanteur congolais de Kinshasa. Ses chansons étant trop engagées, il a du quitter le Congo pour raison politique, Depuis, Mapipo est retenu sur l’île de Lesbos en Grèce, au camp de la Moria, attendant comme les autres réfugiés la décision des autorités.

[PORTRAIT] Comme beaucoup de ses confrères, Mahamat n’a pas eu d’autre choix que de mettre ses compétences de journaliste au service du régime dictatorial tchadien. Mais une fois sa rédaction quittée, le jeune homme enquête sur les massacres perpétrés dans son pays.

[PORTRAIT] Comme beaucoup de ses confrères, Mahamat n’a pas eu d’autre choix que de mettre ses compétences de journaliste au service du régime dictatorial tchadien. Mais une fois sa rédaction quittée, le jeune homme enquête sur les massacres perpétrés dans son pays.

[PORTRAIT] Comme beaucoup de ses confrères, Mahamat n’a pas eu d’autre choix que de mettre ses compétences de journaliste au service du régime dictatorial tchadien. Mais une fois sa rédaction quittée, le jeune homme enquête sur les massacres perpétrés dans son pays.

À l’occasion d’un stage de citoyenneté, des jeunes encadrés par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) du Val d’Oise ont été accueillis dans les locaux de la Maison des journalistes, jeudi 12 juillet. Accompagnés par des professionnels, ils ont échangé avec le journaliste et activiste soudanais Mohamed Al Asbatt et les membres de l’association. Un événement rendu possible dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial PJJ, en partenariat avec la Direction Territoriale PJJ du Val d’Oise et grâce au soutien de son équipe.

©Vivien Picouleau

Âgés entre 15 et 18 ans, dix jeunes ont participé au stage de citoyenneté organisé le 12 juillet dans les locaux de la MDJ en partenariat avec la Direction Territoriale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) du Val d’Oise. L’objectif de de type de rencontre est d’aider les jeunes à mieux s’informer, découvrir de nouvelles cultures, s’intéresser à d’autres pays et à avoir conscience de l’importance de la liberté de la presse dans nos sociétés. Au programme ce 12 juillet : visite de l’association, présentation de l’équipe et rencontre avec un ancien résident de la MDJ. Point culminant de cette matinée, cet échange a permis aux participants de mieux comprendre les obstacles rencontrés par certains journalistes à l’étranger, leur rôle dans nos sociétés mais également à l’importance des valeurs démocratiques.

Après avoir adressé un mot de bienvenue aux jeunes à leur arrivée, la directrice de la MDJ, Madame Darline Cothière a laissé la parole à Mohamed Al Asbatt. Au Soudan, pays classé 174ème au classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF, ce journaliste fait face à de nombreuses difficultés et menaces pour avoir exercé sa profession. Son travail dérange et lui vaut plusieurs séjours en prison. Contraint de quitter son pays, Mohamed Al Asbatt trouve refuge en France en 2015 après un périple dans la clandestinité.

Ce 12 juillet, à la présentation de ce parcours, le journaliste a devant lui un auditoire très attentif. Les questions sont d’ailleurs nombreuses : « Avez-vous des regrets ? », «Dans quelles conditions êtes-vous arrivé en France ? », « Pourquoi avoir continué à informer dans ce contexte ? ». En anglais et avec l’aide d’une interprète, Emilie Delwarde, le journaliste a pris le temps de répondre à chacune d’entre elles. Un échange qui a marqué les jeunes présents dans la salle. 

Le témoignage du journaliste a permis d’engager avec eux une discussion sur la démocratie, les libertés ou encore le respect des droits de l’Homme. Elle s’est d’ailleurs poursuivi au-delà de la rencontre comme en témoigne Madame Atika Azeddou, éducatrice de l’Unité Éducative en Milieu Ouvert (UEMO) de Sarcelles : « Après la rencontre, sur la route du retour le dialogue a continué. Il y a eu des échanges sur : est-ce que l’on peut se battre pour des idées ? Est-ce que c’est bien ? ». 

Cette rencontre a permis également aux jeunes d’échanger avec le journaliste sur la situation des libertés fondamentales en France et dans le monde.  « Ce témoignage m’a permis de découvrir ce qu’il peut se passer dans d’autres pays » raconte un des jeunes.

« L’histoire de la prison et l’évocation de la cellule dans laquelle on ne pouvait pas être allongé les a beaucoup marqué » ajoute Madame AZEDDOU. Cet événement « leur apporte une ouverture d’esprit, les amène à réfléchir sur ce qui peut se passer ailleurs. Le fait que l’on puisse les amener à la MDJ,  leur permet d’observer la différence entre ce qui se passe en France et dans d’autres pays et le manque de liberté qui peut exister ailleurs.» Au moment de conclure cette rencontre, le journaliste les a d’ailleurs invité à entretenir cette curiosité vis à vis du monde qui les entoure. Les jeunes eux, ont été nombreux à saluer son travail et son combat : «Son courage et sa persévérance m’ont frappé. Continuez et bravo à vous ! » écrit l’un d’entre eux.

 

Le mercredi 11 juillet, des adultes placés sous main de justice sont allés à la rencontre de l’équipe et des professionnels de la Maison des journalistes. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP) et la Ville de Paris, initié en 2018.

© Vivien Picouleau

Pour la première fois depuis le début de sa participation au programme Renvoyé Spécial, le journaliste syrien Salah Al-Ashkar a présenté son parcours auprès d’un public exclusivement composé d’adultes. Dans le cadre d’un partenariat avec le SPIP et la Mairie de Paris, la MDJ organise depuis 2018 des rencontres destinées à sensibiliser ces bénéficiaires aux problématiques liées à la liberté de la presse et aux libertés fondamentales.

Pour cette nouvelle édition, les participants ont été accueillis dans les locaux de la MDJ par la directrice, Madame Darline Cothière. Une visite des lieux a permis à chacun d’entre eux d’en apprendre davantage sur cette association.

Le 11 juillet, la rencontre avec le journaliste syrien Salah Al Ashkar a été le moment clé de la visite. Témoin de la guerre en Syrie et de ses ravages à Alep, son parcours a permis d’aborder avec les participants la géopolitique, la situation de la presse dans ce pays mais également la complexité du conflit qui fait rage dans cette région.

Diplômé en Finance, Salah s’initie au journalisme en 2011. Sur le terrain, il relate et filme les manifestations pacifiques à Alep, organisées pour protester contre le régime de Bachar Al-Assad. Le journaliste réalisera plusieurs reportages sur la situation à Alep à partir de cette date. Après un séjour en prison, le journaliste choisit de travailler sous pseudonyme pour échapper aux radars du pouvoir en place et à la censure. « Salah Al-Ashkar » devient alors son nom d’emprunt. En 2016, il est contraint de s’exiler en France.

Cette rencontre est l’occasion pour les personnes présentes à la MDJ, d’entendre le témoignage d’un journaliste qui a vécu en zone de guerre et de découvrir son travail. Sollicité par plusieurs médias lorsqu’il est en Syrie, il a réalisé plusieurs reportages avec des chaînes francophones. Ses vidéos et son récit ont pu illustrer, pendant cet évènement, son combat pour la liberté d’informer, une liberté pour laquelle il continue à se battre.

« Le témoignage de Salah nous aide à ouvrir les yeux sur la situation critique du journalisme dans certaines zones du monde » écrit l’un des bénéficiaires à l’issue de la rencontre. Le parcours du journaliste est également pour lui porteur d’un message d’espoir. « Ce qui me frappe c’est que malgré les menaces, la prison et la pression, il ne cesse de crier haut et fort son mécontentement. J’aimerais vous remercier pour votre combat pour la liberté ». Une ancienne détenue présente à la rencontre ajoute : « J’ai beaucoup appris sur le journalisme et la Syrie. Je lui souhaite beaucoup de courage et de continuer dans cette voie».

L’équipe du SPIP présente ce jour-là salue également l’intérêt de cette rencontre dans le cadre de ce partenariat : «Il s’agit d’une confrontation directe avec la réalité. L’absence de haine de la part du journaliste m’a également frappé ». Une éducatrice ajoute : « Les témoignages de ces journalistes sont importants surtout auprès d’un public jeune et fragile. Ils illustrent la notion d’engagement ».